Salut ! Bon, je ne suis jamais monté sur le truc, mais d’après ce que je comprends, ça doit ressembler à ça… La jupe est de type périphérique : une simple toile de caoutchouc, resserrée à la base (pour qu’elle garde sa forme et ne s’évase pas). Les petits trous percés dans la jupe évitent qu’elle « colle » au sol et sans doute aussi qu’elle se mette à vibrer. Le coussin est créé par un ventilateur centrifuge qui génère un flux d’air à peu près au centre de la plate-forme (on distingue les ailettes de redressement du flux d’air) : Lorsque l’engin est en sustentation et horizontal, rien ne touche le sol. La propulsion est assurée par un galet situé à l’arrière de la plate-forme (voir photo du haut, en bas de la plate-forme). Quand un appuie sur l’arrière de l’AirBoard, le galet touche le sol et propulse l’engin vers l’avant. Comme l’appareil est sur son coussin d’air, il poursuit sur sa lancée, même si on remet l’AirBoard à plat (c'est-à-dire que le galet ne touche plus le sol). La direction et le freinage sont assurés en créant des frottements grâce aux 3 brosses (!) que l’on distingue sous l’engin. Ainsi, si on appuie sur l’avant, la brosse avant frotte sur le sol et l’AirBoard freine, si on appuie à gauche, c’est la grosse gauche qui touche et l’appareil tourne à gauche, etc…
Plus on appuie fort, plus les frottements sont accentués et plus le freinage ou le changement de direction est sensible. Les deux petites roues rouges doivent servir à éviter que la structure de l’AirBoard touche le sol si on appuie trop fort et que l’on écrase trop les brosses… Voilà pour le fonctionnement et le pilotage. Je n’ai aucune idée du prix d’un moteur 4 temps de 9 CV, mais le plus simple est sans doute d’un récupérer un sur un scooter accidenté ou sur une (grosse) tondeuse à gazon. Quant à construire un tel engin… Franchement à quoi bon ? Le rapport complexité mécanique / emploi possible me semble très désavantageux, même pour un bon bricoleur.
Le couplage ventilateur de sustentation / entraînement du galet doit être assez compliqué à réaliser, à moins peut être de partir d’une base de tondeuse autotractée, où le même moteur entraîne en effet l’hélice de coupe (qui sera remplacée par le ventilateur de sustentation) et les roues pour la propulsion (qui seront remplacées par le galet)… Bon courage ! Pierre. |