Hello ! Il y a aussi qu'un aéroglisseur est très manoeuvrable, mais très peu manoeuvrant. D'où des projets comme les AQL (Aéroglisseurs à Quilles Latérales) tels que l'AGNES 200, étudié par la DCN à la fin des années 80 / début des années 90, testé par la Marine Nationale et mis en service également à titre expérimental pendant quelques mois entre Dieppe et les Iles Anglo-Normandes. Il pourrit aujourd'hui à l'arsenal de Cherbourg... Il faut ajouter aussi le bruit et la consommation, la mécanique spécifique (beaucoup de moteurs d'avions, mal marinisés). Griffon a bien compris et motorise désormais ses machines en diesel, les moteurs TDI étant plus légers et plus performants que leurs ancêtres. Je rappellerai également la "devise" de Guy Ackerman : "On ne peut pas tout faire avec un aéroglisseur, mais ce qu'un aéroglisseur est capable de faire, lui seul le peut." Force est de constater qu'il y a eu beaucoup de margoulins qui ont essayé de vendre des aéroglisseurs en vantant des utilisations potentielles qu'ils n'ont pas ! Ces margoulins et autres professeurs Nimbus ont fait beaucoup de mal à l'aéroglisseur... et certains sévissent encore aujourd'hui ! Il y a un dicton, bien connu chez nous, qui dit que "s'il y avait du business à faire dans le monde de l'aéroglisseur, ça se saurait". Le dicton ne répond pas à la question "pourquoi ?", mais pose au moins le décor ! Pierre. |