Herman BOERHAAVE , en 1732 dans «Elementa chemiae
».
Extrait du Mémoire sur la Caléfaction:
"Si maintenant la plaque a une température supérieure à 100°C, on pourrait s’attendre à la voir bouillir. Mais cela dépend de la
température. Si elle est voisine de 100°C, disons jusque 120-130°C, la goutte se dégaze, se met à bouillir et disparait.
Si la température est très élevée, plus de 200°C (on l’a observé sur du zinc en fusion à près de 420 °C), la goutte continue de vivre, elle s’évapore lentement, c’est la caléfaction. En fait entre la goutte liquide et la plaque se forme une couche de vapeur d’eau qui conduit très mal la chaleur. La goutte est maintenue sur un coussin de vapeur qui se renouvelle sans cesse, un peu comme un palet autoporteur utilisé en TP ou un Hovercraft dont le son reste dans nos mémoires d’enfants. "