Genèse de HoverDeuch

Un ami et organisateur des fêtes sur le Cap d’Agde nous prévient d’un rassemblement National et Européen de 2CV et Méhari dans sa station. Entre 1500 et 2000 véhicules sont attendus.

Nous sommes 4 copains : Peter, Gilbert, Claude et Charles, et décidons d’y participer mais à notre manière. Tous passionnés d’aéroglisseurs, nous décidons de monter une caisse de 2CV sur un aéro. Peter (avec l’aide de Pascal d’Airdeglisse) trouve un aéroglisseur à moteur GS à NARP (Petit village près d’Orthez). Peter et Claude partent voir l’engin, et après visite, Peter l’achète et on le ramène.

Reste à trouver une coque de 2CV. Par hasard, nous apprenons qu’un monsieur du quartier de Lalue serait prêt à se débarrasser d’une coque de 2CV, sans les ailes, sans les portes, sans trop de pièces. Tant pis, nous sommes preneurs ; Peter et Claude partent la chercher. À cause de la bourse d’échange de Pujols, nous trouvons aussi beaucoup de pièces manquantes, autre donneur pour les ailes arrière et portes. On commence le travail.

Peter et Gilbert démontent entièrement le moteur, tout est nettoyé et huilé, les pièces sont mises en caisse et rangées ailleurs. Chacune des pièces du moteur finit démontée, testée, repeinte — au final tout fonctionne bien ! S’en suit la confection des  jupes en toile achetée en Angleterre propres à la machine à coussin d’air, collées, ajustées et posées sur la coque de l’aéro.

Un premier essai a lieu sur une sablière de Bazin, peu glissant. L’engin démarre bien mais se montre difficile à diriger : un écrou fuyard et un petit manque de direction. Il est décidé de rajouter un 3éme volet en sortie de la turbine.

Opération peinture et customisation

Il fut décidé qu’une peinture jaune pour la caisse et verte pour les ailes seraient les bienvenues. Toutefois, après ponçage de toutes les pièces, et peinture blanche de la couche d’apprêt, nous décidons que le blanc brillant lui irait très bien. Claude ayant posé un revêtement sur le pont de la 403 pick-up aquatique et son petit bateau AWASH propose à Peter de renouveler l’opération sur le pont de l’aéro. Peter le maître d’œuvre commande 3 rouleaux de résine + gelcoat, durcisseur et mastic. Pendant ce temps, Charles prépare la coque et les ailes en blanc brillant.

Après avoir essayé de placer 2 sièges berline côte à côte, la résolution fut prise de construire une banquette de 2CV en utilisant des arceaux de sièges de 2CV. Peter et Gilbert s’y attellent.

Petite angoisse : au moment de poser la jupe, un problème majeur se pose : la hauteur de la caisse par rapport à la jupe ne permettait pas d’avoir un bon équilibre de poids ni un bon aérodynamisme. Il faut donc une pause. Quelques pièces manquaient, telle une calandre, feux arrière, pare-chocs, furent gentillement données par 2CV Occitanie basé à Montréal (AUDE). L’échappement confectionné en inox par Peter débouche au travers de l'aile arrière emplacement qui était à l'origine le remplissage du réservoir. Claude a même récupéré une planche à repasser jetés afin de découpé le trellis pour remplacer le volet situé sous le pare-brise inexistant. Le pare-choc 2CV complètent l’esthétique sur l'avant.

Enfin, l’électricité est montée, une rampe à 6 feux LED sous capot est ajoutée, des feu rouge de babord et vert de tribord eb guise de clignotants. Résultat : l'Hoverdeuch, est la premiere 2CV sur coussin d'air au monde (une Mini Cooper aéroglisseur est exposée au Hovercraft Museum, Lee-on-the-Solent en Angleterre).

Et comme disait Giraud dans son émission Thalassa : "Bon vent"