Ex-journaliste!
Je dois vous dire qu'en voyant et surtout entendant toutes ces navettes de l'engin avant d'en voir la coque voguer, nous avions imaginé qu'il était en train de sauver des gens sur les bancs de sable.
Juste imaginer, car, montant et descendant sur le Mont, nous n'avions pas vu de sauvetage en direct.
C'est la raison pour laquelle je me suis abstenue d'élaborer des suppositions qui eussent, pour le coup, été plus que fantaisistes, car n'en ayant pas été témoin.
J'ai juste écrit, au début de cet article, que
"nous avions cru que", sans en dire plus, car n'en sachant pas plus.
Mais, ayant vu ce que j'ai vu, j'ai tout de même de sérieux doutes quant à l'efficacité de l'engin, du moins au niveau de l'estuaire du Couesnon par grande marée, car les courants contraires sont extrêmement violents.
Si, par ailleurs, il s'avère efficace même dans ces conditions, si manipulé par une personne habilitée, ce que j'ai écrit n'en demeure pas plus "mensonger": j'ai utilisé le mot
"gageons", qui veut dire "parions". Or, perdre ce genre de pari ne troublerait pas mon sommeil!
Le tout premier cours à l'école de journalisme, on nous dit ceci:
"Un journaliste doit toujours vérifier ses sources".Il faut convenir qu'à l'heure actuelle, plus personne ne donne les moyens aux journalistes de le faire.
De plus, en PQR, ce ne sont pas des journalistes, mais des "correspondants locaux" (une aberration sociale nullement dénoncée, mais passons...), et qu'ils se contenteront d'un bruit qui court: leurs dix coups de fil pour en savoir plus ne leur seraient pas remboursés!